Liberté
Allons vers les hauts bâtiments d’évolution
Je n’ai jamais autant aimé ce mot !
Et je ne suis pas romantique
Seulement sentiment dans la brume
Avec cette force inconnue chasseur d’espoir
Errer et amener la fourrure des propres blessures
Il n’y a plus de clef pour la chaine mais des fissures
Qui la fondent en enfer et puis élèvent le corps en paradis
Attendez !
Ce ne pas si abstrait comme on pourrait le croire
Justice et dignité ne sont plus nos règles
Elles n’ont jamais existées
Les faux principes de France croulent
Je le crie avec folie et faim sur mon trône d’ordure
Nous sommes des menteurs professionnels
Les illuministes le savaient bien
Mais le rien c’était dans le passé et j’en ai marre des jeux sceptiques
Laissez-moi montrer les formes déchainées
Le sel et le sucre de votre veule existence
Au revoir monde et poésie
Bonjour être primordial
Nos cœurs sont encre et ce tourbillon qui tourne dans l’esprit le signe d’un cercle qui ne finit jamais comme un sol qui chante et bégaye le mystère sur le bout de notre langue jamais connue et toutefois lancé dans l’air de nos voies éclatées parmi les nuages de nos rencontres
Les savants seront assez fou pour mes comprendre
Oh, petits cerveaux, entendez au moins ces vides paroles !
Nous sommes libres dans tout l’océan du devenir
Une âme de fleurs, de chiens, de sueur, de plumes, de magma
Aussi la grammaire n’est plus nécessaire – rerererere
An shal whird tzed – naham gres sfoos vird
Libergon
Perateiro
Lusoineurs en esprit
…
Un simple mot
Amour
Vraie visage de Liberté
Créateur des dieux et des enfants
Les autres sont des masques qui tirent aux albatros
Brulez les idoles du pouvoir et respirez la cendre catachrèse
Pays, religions, factions, frères, n’hésitez pas à vous embrasser
Car la honte est une invention diabolique
L’Amour est total
Adorer les hommes et révérer les femmes
Je te serre étranger sur mes lignes
Je t’enlace étrangère sur mes lettres
Abandon de mère Marseillaise
Suivre sans pas les tic-tacs des horloges brisées
Libres